La cravache magique [Kalven]


Un petit Lemon du couple Kalven. Que du bonheur ! Bonne lecture !
Ps : Désolé pour les fautes x'(




Ce fut des coups à la porte de la chambre du trio de filles, qui en réveilla qu’une d’entre elles, qui se leva rageusement pour ouvrir la porte devant le regard penaud d’Evan.  
— Bonjour, Loupi, je te réveille ?
Ladite Loupi avait envie d’envoyer chier Evan, mais se retenait à cause de ses deux chéries encore endormies derrière elle.  
— Bonjour, Evan, que me veux-tu ?
Il déglutisait après avoir regardé à sa droite vers la pénombre du couloir. Il était minuit passé.  
— On... on peut avoir ta cravache, s’il te plaît…
Loupi soupira d’ennui, et s’appuya sur le chambranle de la porte de sa chambre, puis jeta un coup d’œil où avait regardé Evan pour voir la grande stature du panda à peine caché dans un coin de mur.  
— Vous avez déjà mon fouet, non ?
Un nouveau coup d’œil vers Kallans de la part d’Evan, plus angoissé.  
— S’il te plait…, relança Evan, avec un air de chien abandonné.
Loupi soupira et jeta un regard derrière elle pour voir ladite cravache posée sur la table de nuit. Ses joues rougirent de plaisir au souvenir de la nuit en compagnie de ses petites vilaines chéries.  
Un raclement de gorge la ramena au présent, et réticente, elle alla s’emparait de l’objet avec au passage, elle embrassa une fesse qui dépassait des draps avant de la recouvrit, et amena l’objet sexuel à Evan qui était bien rouge.  
— Celui-ci s’appelle pas : « Reviens. » Mais « Hier. »
— Euh... pourquoi ?
— Parce que je le récupérais après votre partie de jambes en l’air, à coup sûr. Et Kallans ! Tu me dois un fouet… Bonne nuit le Kalvan, dit-elle en retournant dans sa chambre et fermant la porte derrière elle.

À peine dans leur chambre, Kallans plaqua Evan contre la porte pour lui dévorer sa bouche avec passion. Après ce baiser renversant, le panda s’écarta du koala pour le fixer d’un air aguicheur, il recula jusqu’au lit.  
— Déshabille toi, ordonna Evan, d’un air sois-disant dur.
— Tu plaisantes, j’espère. Donne-moi la cravache, ricana Kallans en tendant la main vers l’objet.
Le claquement de la cravache sur la main résonna aux oreilles des deux amants. Le panda ramena sa main contre son torse, et envoya un regard noir envers Evan, mais écarquilla les yeux en comprenant l’expression de son amoureux. Il était terriblement excité. Ses pupilles étaient dilatées, et ses dents mordillaient sa lèvre inférieure, tandis que ses doigts jouer avec l’objet d’un geste de va-et-vient très sensuel.  
— Non.
La voix de Kallans réveilla une lueur chez Evan, qui s’avança vers lui lentement, langoureusement. Arrivé à son niveau, il se pencha à son oreille.  
— Déshabille-toi. C’est un ordre.
La phrase fit frissonner le plus grand, sans raison, alors qu’il était pourtant contrarié. C’était lui, le dominant, pas Evan.  
— J’ai dit : Non. Evan, donne…*clac*
La cravache s’abattit sur la joue de Kallans, qui grogna de mécontentement. Mais sans comprendre, il sentit ses mains enlevait son tee-shirt, et à la suite, les doigts fins d’Evan glissèrent sur son torse. Puis le jean, les chaussettes suivirent sur la moquette. Légèrement hébété, Kallans cligna des yeux.
L’Alpha ne comprenait plus rien, il respira l’air de la pièce et sentit que l’odeur d’Oméga d’Evan avait changé. Il possédait une autre aura plus sauvage et plus dominante. Ce qui devait être impossible.  
— Evan, donne-moi la cravache, s’il te plaît.
Un nouveau claquement, cette fois sur sa nuque, le tendit, mais surtout son sexe. Le panda ne comprenait plus la réaction de son corps. Une langue glissa à l’endroit du coup réveillant le dominant pour gémir fortement, alangui, il cherchait encore plus les mains sur son corps et cette langue coquine. Ce fut le ricanement de l’Oméga qui le fit comprendre. L’Alpha se comportait comme un Oméga en chaleur. Kallans s’écarta de son compagnon d’un bond, pour se coller au mur.
Là, il vit les yeux d’Evan prendre une couleur carmin au lieu de son bleu acier.  

À un couloir de là, Loupi ricana dans son lit, comme une folle réveillant sa Bêta et son Oméga.  
— Loupi, chut, soupira sa Bêta en se cachant sa tête sous son oreiller.
— Il y a quoi de drôle ? demanda son Oméga en cachant son visage dans le cou de son Alpha, toujours hilare.
— J’ai confié ma cravache au Kalvan.
Un silence flotta, puis Charlotte sortit sa tête de sous l’oreiller et Lulu se releva pour crier d’une même voix.  
— Tu as quoi ?

Le cuir glissa sur la peau créant un sillon de chaleur faisant geindre l’Alpha. Il en voulait plus et à la fois, retrouvait sa place de dominant. Des lèvres vient l’embrasser, sauvagement suivies de dents qui le mordit au sang lui arrachant un grognement de plaisir mêlé de colère. Une langue envieuse goûta le sang avant que la lèvre se cicatrisa.  
— À genoux.
— Dans tes r…
Clack
 La cravache rencontra l’un des genoux qui fléchit le compagnon, qui eut la tête basculait en arrière, d’une poigne sur ses cheveux. Evan possédait le plus vicieux des sourires aux yeux de Kallans, qui déglutit.  
— Suce-moi.

— Mais tu es malade, ou quoi ? s’écria la Bêta, en s’asseyant sur le lit en se couvrant avec le drap, sous le regard pervers de Loupi.
— Tu leur as prévenu pour le sortilège, n’est-ce pas ? Redemanda la rouquine en fixant de ses yeux verts foudroyants son Alpha.
— De quel sortilège, parles-tu ?
 Le sourire en coin empli de malice, firent soupirer ses amantes.  
— Kallans va tuer Evan demain matin, ricana Lulu en se recouchant sur la poitrine de son Alpha.
 Le sourire changea pour un empli de douceur, et d’amour. Légèrement jalouse, la Bêta se coucha sur le ventre exposé.  
— Ce n’est pas drôle. C’est dangereux. Et puis, je pense que Kallans va vouloir tuer Loupi au réveil.
Ladite Alpha se tendit, et lâcha une injure.  

L’ordre claqua aux oreilles de Kallans comme s’il était dans un brouillard. Il voulait répondre, mais son instinct lui disait de plaquer Evan sur le sol, et le baisait comme l’Oméga en chaleur qu’il devait être. Il secoua la tête pour se remettre les idées au clair, mais ce fut pris pour un refus. À nouveau, la chair rencontra le cuir faisant gémir et haletait Kallans. Il en voulait plus. La bosse cachait par le jean trop serré, fut coller contre sa bouche.  
— J’ai dit : « Suce-moi »
 Ses doigts ouvrirent fébrilement le jean pour dévoilait une demi-érection. Un frisson parcourut l’échine de Kallans qui trouvait sexy le fait que son amant ne portait pas de sous-vêtement. Sa langue venait lécher la hampe qu’il empoigna d’une main pour effectuer un léger va-et-vient faisant grogner de plaisir son... Alpha. La main sur ses cheveux se raffermit, et il leva les yeux pour voir les yeux rouges de son amant le fixait mi-colérique, mi-satisfait.  
— Je n’ai pas dit : « Lèche-moi », grogna-t-il, en donnant un coup de bassin.
 À la phrase, la bouche recouvrit le sexe qui grossissait de plaisir dans l’humidité et la chaleur. L’Alpha Evan imposa son rythme avec une pression sur les cheveux laissant s’envahir par le plaisir.  
— Han… oui… je... v... venir…
 L’Oméga Kallans retira sa bouche et reçut la semence de son compagnon sur son visage. Une langue venait vite lécher et deux regards sauvages se rencontrèrent. Un rouge carmin et un rouge redevenu bleu cristal.  
— Baise-moi.
 Le sourire carnassier de Kallans fit frissonner Evan sachant qu’il sera puni pour avoir exercé son autorité sur lui. Des vêtements furent déchirés, des crocs furent plantés dans une nuque, et un corps se cambra quand un autre rentra en lui, d’un puissant coup de butoir.  
 La nuit allait être longue.  

 Le lendemain, Loupi descendit pour préparer le petit-déjeuner pour ses deux chéries et tout le reste de la meute sûrement endormi, mais que fut sa surprise en entendant le bruit de la cafetière en fonction.  
 Elle rentra dans la cuisine pour rencontrer le regard rouge de Kallans accoudé au meuble de la cuisine, avec la cafetière derrière lui. Elle aurait pu fuir, mais elle avait ses habitudes. Elle devait faire le petit-déjeuner.  
— Bonjour Kallans. Bien dormi ?
— Salut Loupi. Et puis, dormir, c’est quoi ? lança le second Alpha en prenant sa tasse de café.
 Loupi cligna des yeux, avant de ricaner en commençant par sortir les jus de fruits, les verres, les bols et les tasses quand les portes s’ouvrirent à l’étage.  
 Une belle mâtinée commençait.

Commentaires

  1. J'adore :D Un petit peu sado-maso sur les bords mais c'est ça qu'on aime :) J'ai surtout aimé le passage avec "Suce-moi", c'est vraiment une phrase qui pénètre l'esprit :3

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