L'ombre qui sombre (Kuroko no basket)

[Fanfiction Kuroko no Basket, écrite par moi-même]

NDA :Une simple idée qui m’est traversée en écoutant la chanson d’Indila, S.O.S. Je vous la conseille tout en lisant ma fanfiction. J’avoue ne l’avoir corrigée que brièvement, mais je n’ai pas envie de me plonger dans une grande correction pour une simple fiction sortie de mon cerveau malade.
Attention homophobes, veuillez ne pas la lire puisqu’il y a du lemon, et un magnifique couple de deux jeunes hommes qui vont exprimer leurs différences.
Les personnages ne m’appartiennent pas (et c’est bien dommage, je l’avoue) et tous les personnages de cet anime/manga sont tous en bonne santé, même après avoir été entre mes mains... enfin presque XD !
Bonne lecture (et un commentaire, ça fait mal à personne à part aux fainéants !)
 
 
 
Les ténèbres sont mes amies. Après tout, je suis une ombre. Le sixième joueur de l’équipe de la génération des miracles, entouré de ces cinq lumières qui m’illuminent et font enflammer mes capacités quand je suis à leurs côtés. Mais c’est comme un rêve, il a toujours un moment où on se réveille. Ce fut pendant une journée banale où un match eut lieu. Le dernier quart venait d’à peine d’être commencé. J’étais assis sur le banc pour les observer de mes yeux illuminer par leurs puissances, leurs adresses et leur entente sans un regard — à part celui de l’empereur, Akashi. Je notais que les joueurs d’en face avaient l’air presque pitoyable, et j’eus un regard compatissant pour eux. La défaite. Un mot qui me semble totalement étranger depuis mon entrée dans l’équipe, et pourtant en voyant les regards ampli de larmes de certains joueurs me firent mal au cœur. Tournant le regard vers mes lumières, je hoquette.
Leurs lumières si vives sont entourées d’une lueur sombre, et leurs regards me firent peur. De la suffisance. Que cela vient d’Akashi ou encore Midorima, mais toute l’équipe possédant ce même regard me fait frissonner. Le coup de sifflet lance le dernier quart. Aomine vole le ballon à Kise, qui lui jette un regard noir, furieux. Mon cœur reçoit un coup en voyant ce simple geste. Ao n’a jamais volé de ballon à l’un de nous. Pourquoi maintenant ? Le sifflet retentit. Un dunk parfait rentrant deux points de plus à notre score. Un coup d’œil vers le tableau numérique me montre un score très étonnant... 200 à 0. C’est la première fois qu’on arrive à avoir un score aussi écrasant. Je suis choqué et j’ai cette sensation de peur me paralysant. Le ballet continu, où je vois mes lumières changées au fur et à mesure des minutes passantes. Le coup de sifflet retentit annonçant la fin de match. Les joueurs se saluent et je vois l’un des joueurs adversaires tombaient dans les bras de son capitaine en pleurs, tandis que ce dernier retenait courageusement les siennes. Je vais pour me lever du banc pour vous féliciter ou recevoir Kise, excité comme un enfant dans mes bras, ou encore avoir un regard satisfait d’Akashi, ou mieux le bras d’Ao m’entourer les épaules. Mais rien de tout cela. Vous prenez vos sacs sans un regard avec un air sombre pour des vainqueurs, et vous partez sans moi. Je me rassure en me disant que c’est la fatigue. Ça doit être forcément ça, non ? Je prends mon sac avec un goût amer dans l’âme, et vous suis comme l’ombre que je suis.


Puis les cours ont repris avec un repos bien mérité, et étrangement, vos sourires et vos éclats ne sont plus là. Même Kise qui a l’attitude d’un gamin chouineur, et demandeur de câlin, il a l’air étrangement plongé dans son cours. Je suis distrait par mon portable qui se met à vibrer dans la poche de mon pantalon. Je le prends discrètement pour lire un SMS qui me perturbe.
    « J’ai envie. Rendez-vous dans le vestiaire à midi. D. »
J’évite de lever mon regard vers lui, mais je sens son regard brûlant posé sur moi. Je retrouve le sourire en sachant que je vais tout oublier dans ses bras. Je rêvasse jusqu’à la fin du cours de mathématiques. Je frissonne quand la sonnerie annonçant la pause de midi. Je me fonds dans les ombres jusqu’au gymnase. À peine, j’arrive devant la porte du dit vestiaire, que je sens deux bras musclés me coller contre un torse ferme. Je soupire quand une bouche affamée commence à me dévorait le cou. J’ouvre la porte difficilement, à peine rentré, que la porte se ferme derrière moi où il me plaque le visage contre le bois. Je gémis sous le coup brusque, et j’ai envie de m’écarter de la porte, mais je suis replacé d’un coup de hanche qui me fait haleter sous la douleur venant de mon crâne, et le doux plaisir en sentant la bosse s’appuyant contre mes fesses. Puis je sens mon amant fait tomber mon pantalon et mon boxer rapidement sur mes chevilles. Je fronce les sourcils trouvant cet empressement dérangeant, j’essaye de me dégager sans succès. Je hoquette en sentant son sexe frottait contre mes fesses, et je gémis quand il écarte mes globes délicatement m’attendant à une préparation sensuelle, mais ce fut tout autre. Un cri de douleur s’échappe de mes lèvres quand son sexe volumineux rentre en moi. Une main mate vient se poser sur ma bouche pour étouffer mon cri. En douceur, il rentre en moi jusqu’à la garde. Une larme coule sur ma joue quand il commence ses vas et-vient sans attendre que je m’habitue. Les autres s’écoulent à sa suite, quand je l’entends derrière moi, grogner de plaisir alors que moi, je ressens de la souffrance pas seulement dans mon corps..., mais aussi dans mon cœur. Il se retire et je le sens m’éjaculer sur le postérieur avant de me lâcher. Je tombe sur le sol, sans âme. Je l’entends se rhabiller et ouvrir la porte avant de prononcer des mots qui me dégoûtent.
— Merci, Tetsu.
Je lève les yeux pour voir sa silhouette disparaître par la porte. Les minutes passèrent où j’ai dû rester dans la même position. Puis d’une pulsion, je me lève en grimaçant pour me déshabiller entièrement et foncer sous la douche. L’eau chaude coule sur mon corps qui frisonne de froid. Mes larmes mélangeaient coulent et je crie la douleur de mon cœur.
— Pourquoi ? Pourquoi, Daiki ! Je te déteste !
Après cette douche, je vais en cours pour plonger dans mes ombres et disparaître aux yeux de tous.



 
Les jours ont passé, et le match suivant j’eus l’angoisse de jouer en compagnie de mon ex-amant. Oui, j’ai bien dit ex. Le soir même de notre « rencontre » dans le vestiaire, j’ai reçu un SMS de rupture. Simple et dur comme lui.
    « Je te quitte. Adieu. Aomine Daiki. »
J’ai beaucoup pleuré, et tenté de l’appeler en vain pour entendre sa voix. Même le lendemain au lycée, je voulais le voir pour lui demander des explications, mais je ne le trouvais nulle part. Même Satsuki ne savait pas où il se trouvait et pourtant étant sa meilleure amie, elle ne connaissait pas la réponse. Une semaine est passée depuis ce jour, et j’ai évité son regard depuis tout ce temps. Maintenant, assis non loin de lui me rend étrangement nerveux, et rend le discours d’Akashi presque inaudible. Sauf quand j’entendis mon prénom.
—... Banc, Tetsuya.
Je fronce les sourcils, et Akashi me lance un regard noir que j’affronte sans ciller puis il se répète. Sa phrase résonne en moi comme le SMS d’Aomine, il y a quelques jours. Amer.
— Tu restes sur le banc, Tetsuya.
Je compris le sous-entendu, mais pas Kise, à parement.
— Tu n’as pas dit quand il rentre sur le terrain, Akashi ! dit-il, avec son grand sourire idiot.
— Il ne rentre pas. Claque la voix froide qui me donne un énième coup au cœur, cette fois.
Les autres lumières — Kise perd son sourire — se tendirent à la phrase. Je sentis le regard de mes autres coéquipiers, mais je garde mon visage impassible. Le match va commencer, et les autres se dirigent vers le terrain sauf Kise qui se penche vers moi.
— Je vais gagner pour toi ! dit-il avec un sourire charmeur.
— Va sur le terrain au lieu de dire des bêtises. Lui dis-je, en détournant le regard.
Sa main chaude vient m’ébouriffer les cheveux, avant de s’écarter de moi, et partir jouer avec les autres. J’ai regardé le match qui me rendit fébrile, et énervé. Je voulais jouer, sentir le ballon dans mes mains, et faire des passes à mes lumières. Le sifflet sonne la fin du match qui me rendit encore plus amer et le regard sur le score de 230 à 0, me retourne l’estomac.



 
Les jours passèrent suivant les mois, et la fin d’année s’approche à grands pas. Et moi, je finissais de fermer mon sac de voyage. Mon cœur saigne de savoir ce que je vais faire dans quelques instants. Mes mains tremblent de peur et mon corps est à deux doigts de s’effondrer sous la tristesse. Mais il faut que je parte, que je les quitte pour moi. Mes doigts caressent le bandage cachant mon désespoir d’il y a quelques mois. Après une succession de match où je me trouvais sur le banc pendant toute la durée, je suis rentré bouleversé à la maison. Fatigué par ses ténèbres grandissantes autour de moi, me rendant invisible à tout le monde même face à mes lumières, je me suis retrouvé dans ma baignoire avec une lame de rasoir dans la main. Je ferme les yeux en repensant à la morsure de la lame sur la peau, et de la douleur et de la tristesse qui m’a envahi en voyant le sang coulant hors de moi. Cela ne m’a pas soulagé, à part faire paniquer ses parents en me voyant pleurer dans la baignoire avec les veines coupées. Puis me voyant plonger dans les abysses, mes parents ont pris la décision de m’emmener dans un autre collège pour la fin de cette année, et prévoir de me m’être dans un lycée public et surtout loin de mes anciens amis. Je n’ai rien dit. Était-il toujours mes amis ? Je ne le sais pas moi-même. La voix douce de ma mère m’appelle, et sans un regard derrière moi. Je quitte mon ancienne vie, loin du basket et de mes anciennes relations.

 
 
Un an plus tard,
Plongé dans un manga, je marche dans les ténèbres, esquivant les lycéens aveuglés par mon « absence ». Puis je la vis cette lueur devant moi. Je lève les yeux pour voir un jeune homme de mon âge, cheveux rouges et regard déterminé et sauvage comme un tigre. Un sourire vient fleurir mes lèvres depuis de plus d’un an.
Je ne le sus pas encore que grâce à lui, j’allais retoucher à un ballon de basket, et rejouer au jeu que j’ai détesté au plus profond de mon cœur. Et encore moins, que je redeviendrais une ombre pour une lumière qui grandira sous ma présence.  

Commentaires

Articles les plus consultés