Coeur de Lune | Saison 1 - Epilogue


Épilogue : Une famille rêvée









Six longs mois ont passés sans aucune traces nulle part. Mes deux enfants, mes bébés enlevaient. Ma louve est omniprésente car j'ai peur de tomber dans la folie et la peine. La perte d’Élisabeth fut le déclenchement de cette présence lupin en moi. Audrey n'est pas morte, mais c'est tout comme.





Lulu se mit à courir dès les premiers sanglots de Samuel, et s'assit sur son lit pour le prendre dans ses bras.

- Chut, bébé. Souffla-t-elle dans ses cheveux. Ce n'est qu'un cauchemar.

Sam secoua la tête et s'écarta de sa sœur pour lever un regard humide et un sourire apaisé.

- C'était un rêve !

- Mais...pourquoi pleures-tu alors ?

- Parce que c'est pas réel...et je veux que ça soit réel, grande sœur.

Un sourire doux apparut sur les lèvres de la grande sœur, qui repris son petit frère contre elle.

- Alors raconte-moi.





Appuyée contre le chambranle de la chambre, je regarde Jullail et Bastian dormir, même si je sais que l'aîné des deux ne dort pas.

- Essaye de dormir, Bastian. Soufflais-je, en espérant ne pas réveiller Jullail accrochait à ce dernier.

Une larme coula sur sa joue et il hocha la tête doucement.

- Bonne nuit, maman.

Avant, j'aurais ressentit de la joie au fait qu'il m'appelle ainsi, mais je ne ferma que la porte délicatement derrière moi.





- Je volais...les nuages me chatouillaient le visage que je passait au travers et les oiseaux volaient parfois à mes côtés. Puis je me suis tourné pour voir mes ailes et j'ai vu un ange flamboyant me tenir dans ses bras. C'est lui qui me tenait pour que je vole.

- Un ange flamboyant ? Demanda Lululann, sceptique.

- Oui des ailes de feu qui brûlent pas ! S'écria Sam, euphorique.

- Si tu le dis… continue !





La porte menant aux cachots claqua coupant le brouhaha des monstres emprisonnés dans leur cage. Leurs yeux dorés, rouges ou violacés m'observèrent en passant devant eux avec toute leur haine qu'il puisse encore avoir.

En tant que chasseuse, j'étais la meilleure traqueuse et tueuse.

Mes pas claquèrent sur les pavés en pierre, et j'ouvris la porte menant à la cellule spéciale pour les interrogatoires. La chaleur étouffante m'agressa la peau, mais j'ouvris la grille sous le regard bleuté.

- Ah enfin de la visite …

- La ferme Kallans.





- D'accord...Puis il m'a fait descendre dans une clairière d'une forêt et il s'est envolé avec une promesse.

- Laquelle ?

- De revenir me chercher.

- D'accord, et ensuite ?

- Une louve noire aux yeux rouges apparut, ce qui m'a fait peur, mais elle chouinait tout en avancer doucement vers moi. Puis elle s'est assise devant moi et j'ai fait pareil. Sa fourrure était douce et elle sentait bon.

- C'était un joli rêve, Sam.

- Mais il est pas fini !





- Je suis ici que pour une courte visite, désolé.

- Ah … tu vas me torturer et partir, c'est ça. Vas-y amuse-toi, Alpha. Ricana Kallans, faisant cliqueter les chaînes qui maintenait ces mains en hauteur.

- Ce sera rapide. Ne t’inquiète pas.

Je levais mon arme à feu et visa la poitrine de Kallans, qui écarquilla les yeux.

- Tu vas me tuer … pourquoi ? Ce n'est pas moi qui est enlevé tes gosses ? Pourquoi ?

- Tu vas pas mourir…

J’appuyai sur la détente et la balle atteint le cœur du Phénix qui eut un cri inhumain, avant de se briser et fondre sur le sol.





- La louve s'est transformée en une joli dame qui m'a prise dans ses bras et d'autres enfants sont arrivés. Tu étais là aussi. Même l'ange était revenue. On s'est tout réunis autour d'elle et je me sentais bien. Puis, je me suis réveillé...Soupira-t-il tristement sur sa dernière phrase.

- C'était un joli rêve, bébé.

- Tu crois qu'il se réalisera, un jour ?

- Peut-être. Mentit Lulu.

Les deux enfants se recouchèrent sans voir une petite araignée disparaître sous la porte de la chambre.





Quelques minutes plus tard, un cri de bébé retentit dans la geôle. Je me levais pour m'approcher de l'enfant et eus un petit sourire. Un regard verrons m'observa. L'un rouge feu et l'autre bleu glaciale.

Je pris l'enfant contre moi, en le couvrant avec ma veste et sortit de la prison.



- Je vais récupérer ma famille.








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