Coeur de Lune | Saison 1 - Episode 7
Coucou les loulous, je sais que ce chapitre a été long à venir mais j'ai eu une panne d'inspiration malgré le fait que je connaisse la fin de mon histoire. Je vous donnerais pas de date pour la suite, mais elle arrive soyez en sûr ! Bisous et oubliez pas les commentaires pour me dire si cela vous plait.
Episode
7 : Adieu
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Episode
7 : Adieu
- Non !
La
gifle retentit dans la maison en écho, arrêtant ma respiration et
mon cœur. Qu'avais-je fait ? Je regardais ma main comme si elle
m'appartenait plus, et je relevais la tête pour croiser un regard
ambré empli de tristesse et de colère. Puis, elle détourna le sien
et je cligna des yeux hébétée. Je revenais dans la réalité pour
entendre la porte d'entrée claquer brusquement, déclenchant des
pleurs et un cri.
-
Lulu !
Je me
tournais vers Sam, qui se débattait dans les bras de Bastian, qui me
jeta un regard noir en quittant le salon avec deux enfants en pleurs.
- Bien
joué…
La voix
mesquine d'Elisabeth fut un coup de poignard supplémentaire. J'ai
giflée Lulu...ma sœur...pour la protéger ? Un petit rire
jaune m'échappa, et je sentais mes larmes assiégeait mes yeux.
- La
ferme. Marmonnais-je, en m’effondrant dans le canapé et fermant
les yeux pour essayer de faire le vide dans mon esprit.
- Je ne
me tairais pas. Commença-t-elle, me faisant ouvrir les yeux pour
rencontrer une forêt en colère. Cette femme a tissé sa toile sur
toi et ta famille, et tu sais très bien qu'elle veut te voir
souffrir avant de mourir. Tu rentres dans son jeu en les faisant
souffrir.
-
Kallans …
Ma voix
s'enrailla et mes larmes coulèrent sans retenue. J'aurais voulu me
réfugier dans son étreinte, et qu'il me rassure en rigolant et
d'un ton sérieux me dise, qu'il tuera cette femme pour nous
protéger.
- Il
est mort ! S'écria Élisabeth, rageuse. Réveille-toi ! Tu
n'es plus une gamine !
Je me
levais brusquement laissant ma louve montrer les crocs devant la
belle rousse qui ne bougea pas d'un pouce.
- Tu es
adulte et tu es responsable de ces sales gosses jusqu'à ta mort.
C'est ce qu'à fait Kallans, maintenant à toi de te secouer et
prendre des décisions d'adultes. Me dit-elle d'un ton plus calme en
me tendant une enveloppe que je reconnaissait. Lis-la et réfléchit.
- Je …
Commençais-je à dire avant d'être interrompu par la plus belle des
manières.
Ce ne
fut qu'un baiser chaste, mais dégageant de tant de tendresse et
d'amour qui me donna des frissons dans tout mon corps. Je fronçais
les sourcils en la voyant reculer vers la porte d'entrée.
- Où
vas-tu ?
- Nulle
part. Me sourit-elle. C'est toi qui va aller faire un tour pour
réfléchir.
Elle
m'ouvrit la porte, mais je restais méfiante. Je jetais un regard
vers l'escalier pour croiser trois paires d'yeux nous observant
discrètement.
- Je te
les confie, Beth. Disais-je en me retournant vers cette dernière,
qui m'offrit un grand sourire.
Je
sortis sur le perron de la maison quand une voix douce m'appelais.
- Mama
Loupi ?
- Oui,
Sam ?
- On
est toujours une famille ? Me demanda-t-il avec un regard plein
d'espoir.
- Bien
sûr. Je vais chercher Kallans et Lulu, et je reviens. Disais-je avec
un sourire rassurant avant qu’Élisabeth ferme la porte sur sa
petite bouille.
Mais
bien sûr, arrête de mentir Audrey. Kallans est mort et Lulu est
partie à cause de toi. Plongée
dans mes pensées, je suivis un chemin sans destination qui me
conduisit vers un banc où des pleurs et une odeur familière.
Je m'avança silencieusement vers la personne assise dos à moi, que
je reconnu être ma petite sœur. Mais un bruit de course,
m'interrompit et je me cacha dans un buisson pour voir Axel Dumas
arriver en courant vers Lulu.
- Lulu ! S'écria-t-il, en la prenant dans ses bras. Pourquoi
pleures-tu ? Demanda-t-il, en relevant le visage en larmes de ma
sœur.
- Elle me déteste ! Je l'ai déçu… Dit-elle tristement,
après quelques minutes pour calmer ses sanglots.
- Qui ? Demanda Axel, en fronçant les sourcils.
- Audrey… ma sœur. Souffla Lulu en se cachant son visage dans le
cou du jeune homme.
- Pourquoi dis-tu ça ?
- Elle m'a interdit de te voir et de te fréquenter. J'ai dit que je
t'aimais et … et …
- Et quoi ?
- … Elle m'a giflée.
La
voix triste et blessée de Lulu me meurtrit un peu plus mon cœur.
Assume tes actes, Audrey !
-
Je vais la tuer !
S'écria Axel en se levant, vite suivit par Lulu, alerte.
- Non … Tu …
J'inspirais et me sortit des buissons les faisant sursauter quand je
déclara calmement :
- Vas-y, je suis là.
Axel
se précipita brusquement sur moi, et son poing rencontra ma mâchoire
dans un craquement monstrueux. Je tombais sur le sol, assise
légèrement hébétée. La douleur m'envahit comme une vieille amie
qui me donna envie de rire. Je releva les yeux pour croiser un regard
bleuté orageux, anormal. Une goutte tomba touchant ma joue, puis une
seconde, puis une troisième, avant qu'un déluge nous tombe dessus.
Un crépitement m’alarma et je regardais les mains d'Axel se
chargeait d'étincelles électriques, qui me disait rien qui vaille
pour moi. Il ferma son poing prêt à me frapper et je resta
tétanisée par le phénomène quand une main empoigna son bras.
- Non...Axel. Ne fais pas ça.
Axel grogna me dévoilant des crocs félins, et puis je remarqua ses
yeux bleutés avec la pupille fendue qui me tourna vers celui de ma
sœur, qui fixait son petit-ami d'un air colérique.
- Calme-toi.
Axel grogna de nouveau avant de reculer de plusieurs pas, puis se
prit sa tête entre ses mains, en grognant.
- C'est
quoi ça ? Marmonnais-je en me relevant, aider étrangement par
Lulu.
- C'est un Raijū. Me
dit-elle d'un ton calme avant de se tourner vers Axel, qui se releva
haletant, avec ses yeux vert-bleu naturel.
- Un
raichu ? Redisais-je le nom de cette créature avec un début de
sourire.
Axel
fronça les sourcils et Lulu me lança un regard septique devant mon
début d'hilarité. Le jeune ado avait déjà dût entendre ce genre
de blague et me fit un geste de la main m'invitant à rire. Ce que je
fis.
- Ma
lulu est une dresseuse de Pokémons … Elle a attrapée un Raichu !
M'écriais-je hilare, devant deux adolescents honteux.
-
Audrey...Loupi ? Loupi ! S'écria Lulu, excédée par mon
fou rire. Tu as fini de rire ? - Je hochais la tête – Bon,
maintenant. Dis nous pourquoi tu es là ?
Mon
hilarité avait totalement disparu et un profond sentiment de
culpabilité me prit à la gorge. Je soupirais pour faire partir
cette peur et plongea mon regard dans ceux des deux adolescents.
- Je
veux que tu rentres à la maison. Je n'aurais pas dût te gifler …
mais la peur s'est emparée de mon corps et … cette femme … ton
petit-ami...et puis Kallans… Commençais-je à dire avant de
m'embrouiller dans mes paroles.
- Tu
t'embrouilles, Loupi.
-
Pardon …
-
Qu'est-ce qu'elle a bien pu vous faire ma mère pour que vous vouliez
éviter que Lulu sorte avec moi ? Demanda d'un ton étrangement
calme, Axel.
Les
souvenirs s'emparent de mon esprit. Une rancœur m'envahit et je
réponds avec le plus calmement possible.
- Elle
a tuée ma mère…
OoooooOO
Audrey,
Si
tu lis ces lignes, c'est que le monstre de notre passé m'a eu. Tu
avais raison. Elle est revenue.
Mais
cette fois, nous sommes pas que tous les deux. Nous avons une famille
à protéger.
Jullail.
Cet
enfant que j'ai caché car il est spécial. Ce sont des monstres qui
ont tuer sa famille et je crois que tu les connais bien. Les
Chasseurs du Crépuscule sont là. Il le veulent. Pourquoi ? A
toi de le découvrir.
Je
te demande beaucoup, mais je sais que tu es capable de tout pour les
gens que tu aimes. Cette fois, tu devras tuer et je te demande de le
faire sans hésiter. Pourquoi ? Pense aux quatre gamins, et tu
n'hésiteras plus.
Protège-les
contre eux, mais avant tout d'eux-même.
Adieu,
Kallans.
P.S. :
Le feu s'est éteint laissant place au froid et la glace.
Les
larmes coulèrent comme un torrent. Mon humanité s'envole peu à peu
en m'observant dans ce reflet. Les yeux rouges puissant et protecteur
me répondit. J'étais prête à tuer sans savoir que l'ennemi était
prêt à frapper.
OOooooOO
Des
talons claquèrent à chaque pas de cette femme, qui s'approchèrent
du lieu qui lui donnait des frissons. Tête haute et fusillant le
monde devant elle, son pas s’accéléra jusqu'à la pièce confiné
où un homme postait devant une fenêtre regarder dedans. Il la salua
d'un simple hochement de tête que la femme ne lui rendit pas, mais
il s'en formula pas.
-
Est-il bientôt prêt ? Demanda-t-elle en fixant à travers la
fenêtre.
- Il
est prêt, madame.
-
Réveillez-le ! Ordonna-t-elle.
- Pas
besoin… marmonna l'homme en blouse blanche en partant.
Peu à
peu la vitre se recouvrit d'un givre, fascinant la femme qui posa sa
main pour sentir la glace lui donnait des frissons.
- Tu es
magnifique … Je suis sûre que ta famille va être heureuse de te
retrouver … mon cher …
De
l'autre côté de la vitre, la pièce grise était recouverte de
glace du plafond au sol. Une fine couche qui n'a pas l'air de
déranger l'homme assis sur le sol. Torse nu, le froid ne l'atteint
pas. Deux yeux d'un bleue glaciale fixait la femme. Il se leva pour
s'approcher en entendant les paroles de la femme. Deux ailes
majestueuses apparut derrière son dos dans un craquement d'os et de
déchirement de chaire. Elles étaient d'un noir d'ébène, puis peu
à peu les plumes devinrent blanches comme la neige et cristalline
que la glace.
- …
vraiment parfait mon cher Phénix de glace.
L'homme
posa sa main sur la vitre en fixant dangereusement la femme qui eut
un sourire mauvais. Tout était prêt.
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