Spin-Off (2)

Ecrit par Julaill

Mon frère

 

 

Je me retrouvais seul face à ces monstres assoiffés de sang. Leur crocs proéminents me terrifiaient et me tétanisaient.
J’étais comme figé par cette vision d’horreur avec leur couleur noire combinées à la nuit sombre, il me semblait encore plus monstrueux qu'ils ne l'étaient.
Cette nuit la, je me trouvais dans le parc juste à coté de chez moi, le seul endroit qui m'était encore familier après l’incendie.
J'avais déambulé une bonne partie de la nuit, éclairé par le seul élément qui me réconfortait, ce croissant de lune. Après de longue heures, j’avais décidé de me cacher dans un buisson, mais je fut surpris et arrêté dans ma course. A ce moment la, je reconnu ces créatures aux yeux rouge flamboyant que j'avais aperçu peu de temps avant le drame. Je recommençais à pleurer mon désespoir ce qui me fit revivre mes années passées avec mes parents. Puis celles après qu'on ait découvert ma « maladie », où je restais de longues heures dans cette chambre blanche ou indéniablement je me sentais observé, espionné par ces médecins en blouse blanche. Quand mes crises arrivaient ( Je ne maitrisais pas ces pouvoirs à l’époque) ils m'enfermaient avec une camisole, puis quand j’eus commencé à réduire voir annuler ces effets sur mon corps extérieur on me laissa rentrer chez moi.
Mais je le voyait bien, leur regard sur moi avait changé, comme si quelque chose avait cassé le lien qui nous unissaient. Malheureusement, nous n'avons jamais eu le temps de recoller les morceaux.
De retour dans la réalité, je me sentait oppressé. Ils se rapprochaient de moi petit à petit ce qui me m'étais dans un profond mal-être, je m'attendais à ce qu'ils agitent leur membres griffu qui ressemblaient à des ailes.
Une crainte encore plus profonde m’emplis d'effroi et me faisait me questionner sur l'origine de leur venu et pourquoi s'acharner sur un petit garçon de 7 ans.
Au moment où je sentais le coup fatal arriver, où leur corps noirâtre était plus proche que jamais, je senti un coup fendre l'air, je ne reçu rien pas même une petite douleur, mais tout à coup je me sentait protéger par une sorte de coquille, un cocon qui me protégeait du danger. Sans que je m'en rendre compte la créature mi-homme, mi-oiseau me prit dans ces bras et me souleva du sol, je mis du temps avant de réaliser que j'étais dans les airs.
Quand je m'en aperçu, je resserrait mon étreinte sur mon sauveur et je remarqua une blessure toute dégoulinante de sang dans le dos de l'homme-oiseau.
Je m'agrippait à son cou si fort que je me demandait si je ne le faisait pas souffrir d'avantage.
Au contact de mes bras, je ressentait la douceur d'une peau hybride agréable au toucher.
Son torse-nu renforçait, je pense, la sensation de sécurité imprégné en moi. Cette peau dégageait en plus de cela une chaleur presque fraternel ou plutôt, paternel.
Il me déposa délicatement sur le sol après notre long voyage qui me parut être une éternité.
J'étais à moitié endormis mais je vis ses yeux rouges semblable au monstre que j’avais rencontré le soir même.
A mon réveil, j'étais dans un lit, à coté de moi un homme qui ne dépassait pas la vingtaine d'années me regardait avec  un visage emplit de pitié pour moi.



Commentaires

Articles les plus consultés