Spin-off (2) La suite

Ecrit par Julaill

Le protecteur



Il me fixait avec un visage qui traduisait de la pitié mais une lueur de soulagement se profilait dans ces yeux.
Le soleil était déjà en train de se coucher, j'avais dut dormir une bonne demi-journée car la dernière fois que j'avais été conscient, - 20 mètres au dessus du sol -, il faisait nuit noire j'étais tétanisé par la peur et, je dois l'avouer malgré cette sensation de sureté dans ces bras protecteurs, je ne me sentais pas en sécurité. Je savais qu'il n'allait pas me faire de mal, rester à convaincre ma raison qui bien vite d’ailleurs laissa place au cœur qui me disait de me tenir accrocher coûte que coûte à cet oiseau aux ailes noires providentielles.

De retour dans cette chambre, j’entendais une voix grave mais douce à la fois. Dès que je repris conscience, il se leva de sa chaise et me proposa un bol de céréales que j’hésitais à prendre, mais mon estomac eu raison de moi. Après ce festin, que j’eus mangé si rapidement que je failli m'étouffer.
Ensuite, il me posa quelques questions sur qui j'étais, d'où je venais, et une question bizarre sur des choses anormales qui se serait passée en moi sans que je puise les maîtriser.
Il m'assaillit de questions que je ne comprenait pas totalement et je ne sait pas pourquoi mais quelque chose à l'intérieur de moi m’empêchait d'y répondre.
Au bout d'un moment, voyant que je ne lui répondait pas, il se résigna et s'en alla pendant deux bonnes heures qui me parut longue, je croyais que je me retrouvais seul à nouveau, au bout d'un moment mes démons de la veille reviens me hanter, alors je cherchais à me cacher dans une armoire. J'y pleurais à chaude larme quand il rentra. Il me chercha et me trouvait sanglotant dans une armoire miteuse. Il posa toute les provisions qu'il avait en main et vint me chercher. Il me prit dans ces bras et m’emmena sur le lit, je le suppliais par mon regard de ne pas me laisser seul. Alors il s'assit et me mit sur ces genoux et commença à chanter une berceuse dans une langue qui m'était inconnue, en revanche sa voix, elle, m'apaisait et bien vite je m'endormit mes joues encore humide. A un moment je sentit mon corps pencher vers la gauche et se déposer délicatement sur le lit mais je ne sentis pas l’étreinte de Kallans se défaire. Je pense qu'il avait compris que j’avais besoin qu'il reste avec moi. Les jours qui suivirent je n'arrivait toujours pas à m'enlever ces créature de la tête mais il était la pour me réconforter.
Enfin deux bonne semaine après mon arrivé dans cette cabane calme et apaisante, je recommençais à parler, le choc avait dut passer. Alors Kallans recommença à me poser toutes ces questions et maladroitement je lui communiquait mon désarroi et il commença à me poser sa première question. Comment m’appelait-je, je lui répondit avec difficulté :

-Jul... Jul...Julaill

- Alors Julaill, dit-il d'un ton doux, quel âge as-tu?

- Se...sept ans, je balbutiais une peu.

- Et où sont tes parents ? Interrogeât-il.

Je recommençait à pleurer.
Alors il me dit d'un ton sincère :

- Je suis désolé mais j'ai besoin de savoir. Tu me pardonnes ?

Je lui répondis avec deux simple mots :

- Feu...Maison

Alors il compris tout de suite qu'ils étaient morts dans un incendie qu'il avait aperçut le soir de ma découverte.

Tout à coup il me demanda si je voulait rester vivre avec lui. Je courus dans ces bras et il m’embrassa tendrement mes petites joues roses.

Le mois suivant, il m'avait dit de le rejoindre dans notre petite cuisine peu spacieuse mais qui ne nous servait qu'à faire des pâtes.
Il m’expliqua qu'il avait tout organiser pour que nous restions ensemble pour toujours puis il me souleva de terre et m’apportais jusqu'à sa poitrine me communicant sa joie qu'il avait en me voyant sourit, et en me serrant encore plus fort. Nous commencions à nous aimer d'un amour indéfinissable, un amour fraternel fort. J'avais fait de Kallans, ma famille adoptive.

Mais malheureusement cet joie en lui cachait en réalité un profond mal-être car il n'avait pas réussit à retrouver ma véritable identité, donc n'avait pas pu faire une demande d'adoption.

Nous vivrions seule dans cette cahute jusqu'à qu'on m’oublie, avait-il décidé.  

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